Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le legacy des Muses
Le legacy des Muses
Publicité
Le legacy des Muses
Visiteurs
Depuis la création 29 511
Newsletter
Derniers commentaires
4 mars 2016

Chapitre 52 : Cette famille qui me déchire

Screenshot-218

Ce furent des cris de joie qui réveillèrent les adultes ce matin-là. On entendit les marches des escaliers craquer sous le poids des enfants qui couraient à travers la maison. Ils déboulèrent dans la chambre d’Erato en hurlant et riant, sautèrent sur son lit, la sommant de se lever en répétant que c’était Noël.

- Allez debout ! implorèrent-ils en tirant sur ses bras, espérant que leurs forces se combineraient pour soulever leur sœur.

- Je me lève, je me lève, obtempéra-t-elle en passant ses jambes par-dessus le lit.

Ses pieds rencontrèrent le parquet glacé et elle frissonna. L’hiver était rude cette année, il faisait extrêmement froid dans toute la maison malgré le chauffage lancé au maximum.

- Allez réveiller Dan. Et ne lui laissez aucun répit.

Un sourire cruel déchira leurs visages d’enfants. Ils ne se feraient pas prier.

Noël. Le deuxième qu’ils passeraient sans leurs parents. Le premier avait été une catastrophe, l’annonce de la mort de Thalye encore trop récente et l’absence de leur père dure à supporter. Ils n’avaient vraiment pu profiter pleinement de leur Noël. Ils avaient été habitués au repas de famille et à la distribution des cadeaux et ils n’avaient rien eu de tout cela. Mais cette année, ils s’étaient fait à l’absence de leurs parents, surtout Icare qui avec sa mémoire d’enfant, les avait peu à peu oubliés, bien qu’ils restassent dans son cœur pour toujours, et la magie de Noël semblait refaire effet.

Elle entendit les rires à l’autre bout du couloir. Dan ne paraissait pas en colère d’avoir été violemment réveillé, au contraire.

- On va réveiller Erato ? lança-t-il, malicieux et assez fort pour qu’elle l'entende.

- Ouaiiii ! s’écrièrent-ils en chœur, ayant oublié qu’ils l’avaient déjà fait.

 

Après une attaque non surprise par trois enfants dont un adulte dans la chambre de la muse, qui accepta finalement de se diriger au salon où attendaient les cadeaux, ce fut au tour d’Hestia d’être attaquée, ce qui, étrangement, l’amusa. Elle avait quelque peu retrouvé le sourire depuis qu’elle s’occupait quotidiennement des petits. Elle s’était forcée à ne plus aimer cette activité, à ne plus apprécier les membres de cette famille, croyant que c’était le mieux pour elle alors que ce n’était que le contraire. Elle ne pourrait échapper à la douleur de la mort d’un d’entre eux, malgré tout ce qu’elle ferait. Alors autant profiter d’eux tant qu’ils étaient encore là.

Screenshot-220

Les yeux des deux enfants brillèrent lorsqu’ils découvrirent la modeste montagne de cadeaux. Ils avaient dû faire des choix quant à quels cadeaux offrir. Plus personne ne travaillait réellement, Hestia n’arrivait toujours à rien et l’université et les examens, dont les premiers s’étaient terminés peu avant les vacances, prenaient tout leur temps à Dan et Erato, qui n’avaient pas le temps de travailler. Ils reposaient pour le moment sur la petite fortune amassée à la vente de la maison et les aides qu’on leur fournissait, mais ils devaient rester vigilants quant aux dépenses.

 

- Et toi alors Icare, qu’est-ce que tu veux demander au Père Noël cette année ?

- Un petit chien ! s’exclama l’enfant en se rapprochant de l’ordinateur, montrant à sa grande sœur et à Dan qui regardait de loin son magnifique petit nez et ses yeux globuleux.

Erato rit. Elle s’était doutée de cette réponse, cela faisait plusieurs mois que l’enfant voulait un animal de compagnie et connaissant sa passion pour les animaux, cette demande était plutôt logique. Au fond ce n’était pas une mauvaise idée, la famille n’avait jamais eu le moindre animal mis à part des poissons rouges. Seulement, seule Hestia faisait office de responsable pendant qu’ils étaient à l’université, et elle craignait une réponse négative de la part de la déesse déchue.

- On verra, Icare, on verra. À part ça, tu voudrais quoi, hein ?

- Un petit chien ?

Dan éclata de rire. Décidément, ce gamin ne perdait pas le nord, comme lui ! Il l’avait finalement bien éduqué.

Son amie, comme si elle avait entendu ses pensées, lui jeta un regard noir. Elle savait très bien que son frère se comportait ainsi à cause de lui, elle n’était pas si stupide.

- D’accord, mais si tu n’en as pas, tu viendras pas te plaindre que tu n’as rien eu d’autre, le Père Noël ne peut pas deviner.

- Mais il va m’apporter un chien, je le sais ! répliqua Icare.

Il était encore si innocent, si petit. Elle l’avait presque oublié tant les évènements l’avaient fait grandir plus vite à ses yeux.

Elle sentit le regard insistant de Dan dans son dos et se retourna. Ils devaient le faire. Ils devaient lui offrir ce compagnon à quatre pattes. C’était peut-être ce dont ils avaient tous besoin. Ça apporterait peut-être un peu plus de joie dans leur quotidien.

- C’est quand que tu rentres Erato ? demanda d’une petite voix Maïa restée en retrait.

Sa grande sœur manquait énormément à l’enfant qui n’arrivait pas à se faire à l’absence d’un nouveau membre de sa famille. D’abord sa mère, puis son père, maintenant, même Erato était partie. Elle avait peur qu’elle ne l’abandonne aux mains d’Hestia, avant que cette dernière ne parte à son tour, la laissant seule au monde. La perte de sa mère et la séparation avec son père l’avaient affectée et changée. Elle avait développé une peur, celle de l’abandon. Et même si elle savait que sa grande sœur l’aimait plus que tout et qu’elle faisait ça pour elle et son petit frère, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur et d’attendre avec impatience son retour, pour être sûre qu’elle ne l’avait pas abandonnée.

- Bientôt, Maïa. Pour les vacances de Noël. Tu seras sage jusque-là, n’est-ce pas ? Tu vas aider Hestia et Icare à préparer Noël, ok ?

- Oui… répondit-elle de la même petite voix.

- Super. À bientôt. Je vous aime.

Et elle coupa court à la conversation, incapable d’en supporter plus.

 

- Une laisse ? Pourquoi j’ai une laisse ? Il est nul le Père Noël, j’avais demandé un chien moi, pas une laisse, pleurnicha le bambin en déballant son cadeau.

- C’est ça que tu cherches ? demanda Dan en arrivant dans la pièce après s’y être absenté quelques minutes.

Screenshot-226

Le gamin hurla de joie, se leva, sautilla sur place, frénétiquement, émerveillé. Dans les bras de Dan se trouvait un petit chien blanc tacheté de noir, quelque peu apeuré par les mouvements trop brusques de l’enfant. Le grand le lui fit remarquer et il se calma instantanément, ne désirant pour rien au monde faire peur à son nouveau petit compagnon.

Dan le posa à terre et Icare, comme guidé par son instinct, su calmer l’animal par des caresses et des paroles réconfortantes, un sourire béat aux lèvres.

- C’est le plus beau du monde ! Merci, merci ! dit-il en serrant les jambes d’Erato en guise de câlin.

- Ce n’est pas moi qu’il faut remercier, mais le Père Noël, rit-elle doucement.

- Non, je sais que c’est toi.

Malgré son âge, il n’était pas dupe. Le Père Noël s’était contenté de lui envoyer une laisse pour le geste, mais c’était sa grande sœur qui avait choisi l’animal, il le savait.

- Hi !

Le chiot s’était reculé violemment, faisant peur à Maïa qui s’était approchée de lui, pourtant doucement. Contrairement à son frère, elle n’était pas douée avec les animaux et préféraient les éviter, bien qu’elle les trouvât adorables et qu’elle eût envie de les caresser.

-Tu lui as fait peur ! s’alarma le petit maître.

- Je voulais pas, pardon… s’excusa la fillette les larmes aux yeux.

- Eh, mais c’est pas grave, ! Faut juste faire attention, il est tout petit, rassura le petit dernier en approchant l’animal de sa sœur.

La petite sourit, soulagée de n’avoir fait aucune bêtise et que son frère ne lui en veuille pas. Elle se sentait si maladroite parfois, et avait tellement peur de perdre les siens. Elle avait tellement peur qu’on lui reproche quelque chose, qu’on ne l’aime plus pour ça. D’être abandonnée.

Erato sourit tristement devant cet adorable spectacle. Icare était si affectueux, si désireux de voir sa sœur heureuse, qu’elle se sente bien. Il avait toujours tout fait pour l’aider quand il avait appris qu’elle voyait un psy parce qu’elle se sentait triste et mal. Sans véritablement comprendre ce qu’elle avait, il avait pourtant essayé de l’aider en la faisant rire et sourire, tous les jours, sans relâche.

Screenshot-227

La poche d’Erato vibra contre sa cuisse, son téléphone. Elle s’excusa auprès du semblant de famille réunie et sortit de la pièce pour être au calme.

- Allô ?

- Erato, je suis si contente de t’entendre ! s’exclama une voix de femme à l’autre bout du combiné.

- Mamie ?

Cela faisait des mois qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de sa grand-mère paternelle et des années qu’elle ne l’avait pas vue. Habitant à Champ-les-Sims, elle n’avait que rarement eu l’opportunité de voir sa grand-mère, qui, pour combler cette absence, avait eu pour habitude de souvent les appeler. Quand Thalye était encore vivante. Quand ses parents étaient encore ensemble. Depuis, c’était comme si elle avait coupé tout contact. La jeune muse ne s’attendait même pas à ce qu’elle appelle.

- Comment vas-tu ? demanda la grand-mère d’un ton qui se voulait chaleureux.

- Ça peut aller, on essaye de se débrouiller, tu sais. Et toi, comment tu vas ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas entendu parler de toi, depuis…

La mort de leur mère. Elle ne les avait jamais appelés pour savoir comment ils s’en sortaient avec cette épreuve. Pas même présenté de condoléances.

- Je vais bien. Vous passez un bon Noël ?

Erato se surprit à se demander si là était la véritable raison de son appel. Évidemment, c’était Noël, elle n’allait pas demander quel temps il faisait à Monde Vista. Mais cet appel était suspect. Elle n’avait pas appelé l’année précédente pour se tenir au courant, elle n’avait même pas appelé pour leurs anniversaires. Elle attendait sûrement quelque chose d’autre.

- Oui, pour le moment ça commence bien, répondit néanmoins la jeune femme.

- Et vous ne vous sentez pas seuls ? s’enquit la vieille.

- On n’est pas seuls, on est les trois et il y a Dan aussi.

- Oh, ton ami Dan ! se souvint-elle alors dans une exclamation. Il ne le fête pas avec sa famille ?

- Il a coupé les ponts.

- Et toi, tu ne le fais pas avec ta famille ?

Erato se figea, serra les dents, les poings. Voilà donc où elle voulait en venir, même si elle ne l’avait pas encore réellement dit. Elle cherchait une excuse, un moyen d’arriver au sujet qui l’intéressait, à savoir…

- Mamie, pourquoi tu as appelé ? marmonna la jeune muse les dents serrées.

- Pour prendre de tes nouvelles. Et te souhaiter un joyeux Noël.

La voix de sa grand-mère sonnait d’une fausse innocence.

- Pourquoi ? Tu ne nous as pas appelés l’an dernier.

- Eh bien… Cette année je n’ai pas pu aller voir ton père alors j’appelle pour des nouvelles. Tu as des nouvelles de ton père, d’ailleurs ?

Screenshot-229

La jeune femme se mit à rire, sans pouvoir le contrôler. Elle sentait dans la voix de sa grand-mère qu’elle était toute fière d’avoir enfin pu arriver au sujet de conversation convoité, à savoir son fils. Elle n’avait appelé que pour cette unique raison et elle pensait l’avoir amené subtilement, à tout hasard dans la conversation, sans se douter qu’elle avait le même niveau de subtilité que Dan.

- Arrête de tourner autour du pot. Pourquoi tu appelles ? lança-t-elle hargneuse, plus amusée du tout.

- Ton père est tout ce seul ce Noël, avoua enfin la grand-mère.

- Il a sa nouvelle super famille, rappela Erato.

- Plus vraiment. Tu n’as pas l’air au courant, comment dire… La pauvre fille a pris peur avec l’enfant, elle n’était pas prête. Elle est partie du jour au lendemain en laissant le petit.

- Et alors ?

Que pouvait-elle bien y faire ? Elle n’en était même pas étonnée. Elle l’avait su dès qu’elle l’avait vue que cette femme manquait du sens des responsabilités, incapable de s’occuper d’elle-même et encore moins d’enfants. Elle avait toujours su qu’elle ne pourrait finir sa vie avec un homme comme Bastien, qu’elle finirait par fuir les conséquences en courant. Au fond, c’était bien fait pour lui. Ce n’était que le retour du destin. Elle n’allait pas se lamenter sur le sort de son pauvre père qui ne répondait qu’aux conséquences de ses erreurs, et encore moins aller le consoler, alors qu’il ne l’avait pas fait avec les petits à la mort de Thalye.

- Tu pourrais aller le voir avec les petits. Ça lui ferait un beau cadeau.

- Hors de question. Il l’a mérité, lâcha-t-elle immédiatement avec une froideur qui même pour elle était extrême.

- Tu ne peux pas empêcher les petits de voir leur père ! s’offusqua son interlocutrice d’une voix ahurie.

- Je n’empêche personne. Je ne les emmènerai pas tant qu’ils ne le réclament pas. Ils savent qu’ils peuvent me le demander, je leur ai déjà proposé d’aller le voir, ils ont dit non.

- C’est normal, tu les manipules et leur donnes une mauvaise impression de ton père ! accusa la vielle femme.

- Pardon ? Je ne leur ai rien dit à propos de papa, rien du tout ! Ils ne savent rien de notre dispute. Ils ne savent pas qu’il a été un véritable connard avec eux !

- Erato, parle mieux de ton père !

- Je fais ce que je veux ! hurla-t-elle en réponse telle une adolescente en pleine crise.

- Erato, essaye de comprendre, il est leur père, il saura s’en occuper, il est adulte !

- Il est fauché et seul ! Dan et moi on bosse, on a vendu la maison et tante Danaé s’occupe d’eux quand on n’est pas là. Je refuse de les laisser à papa en sachant qu’il n’a pas le temps ni l’argent pour. Maintenant, si tu n’as plus rien à me reprocher, joyeux Noël.

- Era…

Elle raccrocha et furieuse, lança le téléphone loin en un réflexe qu’elle regretta plus tard. Il alla se fracasser contre le mur, retombant en morceaux sur le sol, mais elle était tellement énervée qu’elle n’arrivait pas à s’en préoccuper pour le moment. Elle n’osait croire à ce que lui avait dit sa grand-mère, ce devrait être un rêve, un cauchemar, un simple cauchemar, son imagination. Elle ne la connaissait que peu, mais elle ne l’avait jamais connue sous cet angle. Comment avait-elle osé ? Comment avait-elle osé l’accuser de les manipuler, comment avait-elle osé l’appeler uniquement pour ça, comment avait-elle osé se dire préoccupée des petits, elle qui n’avait jamais fait l’effort de les rencontrer ? Elle n’avait vu qu’une fois, une seule, Maïa, alors qu’elle avait moins de trois ans et jamais elle n’avait pris la peine de se déplacer pour rencontrer son petit-fils. Tout ce qui lui importait était son fils chéri et si seul, si innocent et malheureux dans son chalet dans la montagne, abandonné de tous.

- Erato ?

Dan, s’inquiétant de ne pas voir son amie revenir et alerté par son ton énervé, s’était également absenté du salon pour voir de quoi il en retournait. Quand il aperçut son amie tremblante, le souffle court, les ongles plantés dans le bras, il s’approcha immédiatement et la prit dans ses bras.

- Eh, qu’est-ce qu’il s’est passé ?

- Je déteste ma famille.

Screenshot-231

[j'aime vous torturer, adorateurs du Eratan, avec des photos comme celle-là c:]

- Tu crois que… tu crois que je les manipule ? Tu crois vraiment que sans le vouloir, je le fasse ? Quand me voyant le détester, ils se disent qu’ils n’ont pas le droit de demander à le voir, même si je leur propose ? Peut-être qu’elle a raison, non ? Peut-être…

- Erato. Calme-toi.

Il prit le visage de la jeune fille dans le creux de sa main, appuya son front contre le sien, dans l’espoir de la calmer. L’appel de sa grand-mère l’avait énormément affectée et plongée dans une introspection que les petits n’avaient heureusement pas su déceler, trop occupés par le petit chien. Enfermée depuis des heures dans sa chambre, laissant la maison aux bons soins d’Hestia, elle ressassait sans cesse les paroles acerbes de sa grand-mère, doutait d’elle-même, de ses actions et leurs conséquences.

- Ils sont assez grands pour faire leurs propres décisions. Ils ont compris la situation, tu sais. Maïa sait ce que ton père a fait. Elle l’a compris. Icare pas encore, mais il est assez malin pour le découvrir bientôt.

Elle releva les yeux vers les siens, interloquée. Elle n’avait jamais su que Maïa savait pour leur père, comment… ? Comment l’avait-il su ? Comment l’avait-elle su ?

- Elle a fait le lien entre la mort de ta mère, le manque de nouvelles et la dispute avec ton père. Elle a vite fait le rapprochement. Elle lui en veut, même si elle ne le dit pas. Elle me l’a dit.

- Pour…pourquoi elle te l’a dit à toi ? demanda la jeune muse, se sentant étrangement trahie.

- Elle pensait qu’elle n’avait pas le droit de savoir, parce que tu leur as rien dit. Elle a eu peur que si elle te le disait, tu lui en voudrais.

- Mais jamais je…

- Je sais bien. Mais elle a peur de faire une bêtise et de perdre encore quelqu’un. Alors elle est venue m’en parler avant.

- Je suis nulle, c’est de ma faute si elle se sent mal, se lamenta la jeune femme en soupirant.

- Erato, arrête ça. Arrête de rejeter toute la faute sur toi, tu n’es pas innocente, mais pas la seule fautive non plus. Il n’y a pas de coupable désigné.

Screenshot-232

Sans dire un mot de plus, elle se réfugia dans ses bras et y pleura toutes les larmes de son corps, se demandant quand elle aurait enfin du répit.


Me voilà reviendue du ski et j'ai réussi à reprendre de l'avance, ow yeay \o/ J'ai quatre chapitres de prêts, ce qui me laisse assez de temps pour garder la cadence.

Sinon, on dit merci à Lou qui m'a fait une nouvelle maison exprès, et elle défrise un poney ! Pour rappel, il avait déjà fait la villa que notre petite famille vient de quitter, bref, il gère mon p'tit burritos ♥

Vu que je suis sympa, voici quelques photos (notons que les pièces avec [principalement] du cc ont été décorées par moi c:)

 

Screenshot-235

Coucou Hestia.

Screenshot-241

Screenshot-240

Screenshot-239

Screenshot-242

Screenshot-243

Screenshot-246

Screenshot-244

Chambre d'Hestia

Screenshot-233

Chambre de Dan

Screenshot-236

Chambre de Maïa

Screenshot-238

Un jour Icare grandira

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Ouuuuh la grand mère elle m'a énervé là... De quoi elle se mêle ? Elle avait qu'à rameuter son gros derrière pour aider son fils au lieu de tout reporter sur sa petite fille qui ELLE a décidé de faire quelque chose. Les vieux rabougris non merci. <br /> <br /> <br /> <br /> Oh la jolie maison *-* <br /> <br /> (On parle de Lou, Lama fou ? ^^)
Répondre
P
dis donc, il est quand même bien tendre et Ze référent dans les bras duquel se blottir, Dan- le - meilleur - pote...Aucun sentiment amoureux, hum ? <br /> <br /> <br /> <br /> Erato fait ce qu'elle veut mais elle a quand même un super quatre heures sous la main....
Répondre
N
L’hiver était rude cette année" BIENVENUE AU CANADAAA. Quoi ? Comment ça non ? c:<br /> <br /> <br /> <br /> "il faisait extrêmement froid dans toute la maison malgré le chauffage lancé au maximum." PENSEZ À TOUTE CETTE ÉNERGIE QUE VOUS GASPILLEZ.<br /> <br /> <br /> <br /> "- Une laisse ? Pourquoi j’ai une laisse ? Il est nul le Père Noël, j’avais demandé un chien moi, pas une laisse, pleurnicha le bambin en déballant son cadeau." Ce petit ira loin.<br /> <br /> <br /> <br /> "Le Père Noël s’était contenté de lui envoyer une laisse pour le geste, mais c’était sa grande sœur qui avait choisi l’animal, il le savait." Ouais. Tu savais pas ? Je travaille avec ta grande soeur 8D<br /> <br /> <br /> <br /> Sinon le petit chien est trop kawaï ♥<br /> <br /> <br /> <br /> http://p5.storage.canalblog.com/56/10/1165940/109110148_o.jpg Ce vase chat est tellement classe.<br /> <br /> <br /> <br /> "le même niveau de subtilité que Dan." LemêmedenouveaudesubtilitéqueStephen humpardon.<br /> <br /> <br /> <br /> ' Dan et moi on bosse, on a vendu la maison et tante Danaé s’occupe d’eux quand on n’est pas là." J'ai mis presque une minute entière pour trouver qui était cette Danaé XD<br /> <br /> <br /> <br /> "[j'aime vous torturer, adorateurs du Eratan, avec des photos comme celle-là c:]" Ça fonctionne pas, ça fait remonter des souvenirs et c'est bien bien bien, tu peux continuer à nous torturer 8)<br /> <br /> <br /> <br /> "Icare pas encore, mais il est assez malin pour le découvrir bientôt." Parce que moment référence obligé ; REIIID (rapport ?) ♥<br /> <br /> <br /> <br /> "se demandant quand elle aurait enfin du répit." ;-;<br /> <br /> <br /> <br /> "Me voilà reviendue du ski" Et c'était bien ? :3<br /> <br /> <br /> <br /> Tu sembles avoir une étrange fixation sur les poneys.<br /> <br /> <br /> <br /> Cette maison est badass.<br /> <br /> <br /> <br /> ET Y'A UNE CHAISE VIOLETTE DANS LA CUISINE, Y'A UNE CHAISE VIOLETTE DANS LA CUISIIINE, HIII (me calmer ? C'est une option).<br /> <br /> <br /> <br /> Je rejoins mes copaingues du dessus ; la maison est quandmêmesupergrandecomparéàcequ'ilsavaientdit. Même si, vu comme ça, de cet angle, la maison fait quand même la moitié de l'autre. J'crois. Elle est pas SI grande x)
Répondre
O
Aaah, Hestia va mieux o/<br /> <br /> LE chien est trooooop beau!!! Et Maia me fait de la peine :(<br /> <br /> Ahah, la photo torture, tellement chou!<br /> <br /> Effectivement, heureusement que t'avais dit une maison "modeste" xD Elle est canon celle ci!!!!<br /> <br /> J'ai hate d'avoir la suite!
Répondre
L
Ils devaient pas emménager dans une PETITE maison plus modeste? :')<br /> <br /> Ceci dit celle ci est tout à fait magnifique <3 Et la chambre d'Erato elle est comment? *w*<br /> <br /> Et sinon super ce chapitre, un de mes préférés !
Répondre
Publicité