Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le legacy des Muses
Le legacy des Muses
Publicité
Le legacy des Muses
Visiteurs
Depuis la création 29 511
Newsletter
Derniers commentaires
17 juin 2016

Chapitre 67 : Now I realise

Screenshot-137

Depuis qu’il était revenu d’Hidden Springs, Ludovic n’était plus le même. Et même si Icare avait l’âge et la maturité nécessaire pour comprendre pourquoi, il ne pouvait l’accepter. Son beau-frère avait beaucoup trop changé à son goût, même ce qu’il aimait ne le faisait plus sourire, plus d’un vrai sourire en tout cas. Simplement un fantôme triste d’un sourire.

Le petit avait essayé pourtant, un jour il avait cherché sur chaque brin d’herbe si une fourmi ne s’y baladait pas, pour l’amener au jeune homme, mais à la vue du petit insecte paniqué de se retrouver arraché à son gazon natal, il n’avait qu’ébouriffé les cheveux du garçon avec ce sourire fantôme, avant de l’envoyer jouer dehors.

Ils avaient les deux l’habitude de jouer ensemble, à des jeux de société lorsqu’il faisait mauvais temps, dehors quand le soleil rayonnait, et Dog les accompagnait avec plaisir malgré son âge qui commençait à se faire ressentir. Ludovic était un peu comme son meilleur ami mais depuis la disparition de sa sœur six mois auparavant, il avait perdu toute énergie et joie de vivre. Et Icare n’arrivait tout simplement pas à l’accepter.

Quand sa mère était morte, il avait réussi à faire sourire ses sœurs et à parfois consoler Maïa, qui pourtant était terriblement abattue. Mais Ludovic… Le sourire fantôme ne voulait pas quitter le visage de son ami, malgré toutes ses tentatives pour le chasser de là. Il revenait sans cesse, hantant ses lèvres et il pouvait presque l’entendre se moquer de ses efforts.

- Je me demande si on la retrouvera un jour… se lamenta Ludovic d’une voix faible.

Erato s’empara doucement de ses mains et les pressa pour le consoler, mais le regard du jeune homme restait baissé, sombre. Icare, les bras enroulés autour du cou de son chien, regardait la scène, les sourcils froncés de peine. Il aurait tant aimé faire quelque chose, s’il avait pu, il serait même parti à la recherche d’Aelis lui-même, pour la lui ramener et qu’il puisse sourire à nouveau, mais cela faisait beaucoup trop longtemps qu’elle avait disparu maintenant. Plus le temps passait, plus les chances de la retrouver s’amenuisaient. À la maison, personne n’osait dire qu’elle était déjà morte, pas après la violente dispute entre Ludovic et Lewyn, ce dernier assurant qu’elle n’était plus de ce monde depuis longtemps maintenant.

Ludovic n’avait pas reparlé à son frère depuis d’ailleurs, il avait besoin de temps pour se calmer, peut-être même pour accepter l’idée. Aelis ne reviendrait pas. Il n’y avait jamais eu aucune trace, de toute façon, jamais d’indice, jamais de piste. Elle avait disparu de la surface de la terre, comme envolée. Tout comme Mewann. Lui aussi n’avait laissé aucune trace. C’était comme s’ils n’avaient jamais foulé cette terre.

À ses côtés, Dog émit un gémissement plaintif, inquiet de voir son maître si affligé.

- T’en fais pas, Dog, je vais bien, le rassura l’adolescent en le serrant dans ses bras.

 ---

Elle ne pouvait empêcher son cœur de battre à tout rompre. Depuis combien de temps ne les avait-elle pas vus ? Presque cinq ans ? Elle s’en voulait de ne pas être venue plus tôt, malgré sa promesse, mais sa vie avait été tant bouleversée qu’elle n’avait pu prendre le temps de venir leur rendre visite, pas même un week end. Mais aujourd’hui, elle était là, devant ces murailles orangées et elle craignait qu’en cinq ans les choses aient tellement changé qu’ils n’habitaient plus ici, ou plus dans la même maison. Alors elle ne pouvait empêcher son cœur de battre à tout rompre, et même la main qui serrait la sienne ne pouvait la rassurer.

---

Screenshot-138

Pour échapper à l’ambiance morose de la maison, Icare avait décidé de jouer dehors avec Dog. Le chien, du haut de ses huit ans, commençait à se faire vieux et bougeait avec moins d’entrain, mais il aimait toujours autant jouer avec son maître. Mais avec l’âge, son courage lui faisait de plus en plus défaut, quand auparavant il restait bravement auprès du garçon qui regardait les éclairs déchirer le ciel, il se terrait désormais au fond de sa niche sous l’escalier, les oreilles en arrière, le museau caché dans ses pattes. Il en était de même pour les rencontres avec des humains qu’il ne connaissait pas. Il les regardait arriver avec crainte.

- Dog, qu’est-ce qu’il t’arrive ? s’étonna Icare alors que son chien se cachait derrière lui.

Deux étrangers arrivaient, et ils semblaient se diriger vers la maison. L’adolescent ne les connaissait pas, mais les adultes de la maison avaient eu le temps de se faire beaucoup d’amis qu’il n’avait jamais rencontré, ces personnes en faisaient sans aucun doute partie.

- Bonjour, l’apostropha la fille. Tu es bien Icare, c’est ça ?

Il détestait quand les gens savaient qui il était, sans connaître la moindre chose d’eux en retour. Ils pouvaient être n’importe qui, des amis de sa sœur, de la lointaine famille venue pour on ne sait quelle raison à Monte Vista, des connaissances d’antan… Des gens qui l’avaient vu enfant, peut-être même avant la mort de sa mère, et qui maintenant le voyaient grandi, adolescent.

- Oui, et vous êtes ? demanda-t-il en retour.

- Une vieille amie de l’université.

Icare essaya alors de faire appel à ses souvenirs, mais à l’époque, il était trop jeune pour s’être réellement intéressé à la vie universitaire de sa sœur aînée. Seul son chien et voir Ludovic l’avaient préoccupé. Et il ne sembla pas qu’Erato ait jamais ramené une amie à la maison. Il ne connaissait que Dan.

- Elle est là ? questionna l’autre face au silence du jeune garçon.

- Oui. Ils sont à l’intérieur, mais… je sais pas s’ils sont prêts à vous recevoir.

- Pourquoi ça ?

La fille semblait soudainement inquiète. Peut-être avait-elle déjà entendu tous les malheurs qu’ils avaient traversés et peut-être s’imaginait-elle le pire. Cinq ans s’étaient passés depuis l’université, les choses avaient changées, et elle n’en savait peut-être rien. Mais avait-il vraiment le droit d’en parler lui-même à cette inconnue ?

- C’est la sœur de Ludovic, elle a disparu il y a six mois.

Elle regardait avec terreur son compagnon à ses côtés, ne sachant que dire, ni que faire. Peut-être devait-elle retourner d’où elle venait, peut-être n’était-ce pas le moment, se disait-elle sûrement.

- Mais peut-être que vous pourrez leur ramener le sourire, supposa le garçon.

Après tout, si elle était une vieille amie qu’ils n’avaient pas revue depuis longtemps, peut-être allaient-ils être ravis de la revoir.

- Oui… Je vais essayer, assura-t-elle, le regard empli de défi.

Il faudra simplement éviter le sujet, pensa le garçon, mais il ne prit pas la peine de le dire. Elle devait sans aucun doute le savoir, elle n’était pas si idiote tout de même.

 

Quand elle avait entendu la sonnette retentir dans le salon, Erato avait soupiré une énième fois de la journée, avant de se lever à contrecœur, traînant les pieds. Ces derniers jours avaient été affreux, depuis qu’ils avaient appris que les recherches avaient été stoppées, faute de la moindre trace. Ludovic ne s’en remettait pas. Pour lui, ils n’avaient pas le droit d’abandonner, même quand tout espoir avait été perdu. La muse s’était faite à l’idée, mais n’osait le dire. La tension était palpable, le moindre faux pas et tout imploserait. Alors avec autant de concentration qui lui déchirait le crâne, elle n’avait envie de voir personne d’autre.

Cependant, quand elle aperçut le visage qui l’attendait dans l’encadrement de la porte, le sien s’éclaira d’un sourire sincère, tellement large qu’il dépasserait presque ses joues. Cette visite illuminait ses noires pensées et elle était tellement heureuse qu’elle s’élança dans les bras de la visiteuse.

- Tu aurais dû prévenir que tu venais ! fut la seule chose qu’elle arriva à dire.

- Sûrement pas, ça aurait gâché l’effet de surprise !

Screenshot-139

Léonie lui offrit un sourire resplendissant de franchise, main sur les hanches. Après cinq ans, elle s’était dûe de faire une entrée impeccable.

- Et qui est-ce ? demanda Erato en désignant du menton le grand brun qui se tenait derrière son amie en silence.

- Je te présente…

La jeune femme tira l’inconnu à ses côtés, pour qu’il ne soit plus caché derrière elle, même si elle faisait une bonne tête de moins que lui [just imagine].

- Sirius, mon fiancé.

- Enchanté.

Il tendit sa main vers la muse par politesse et elle la serra en retour. Elle pensa furtivement à Dan et à sa réaction lorsqu’il apprendrait ça. Puis elle se reconcentra sur le fait que Léonie leur avait finalement rendu visite après cinq ans sans réelles nouvelles.

- Désolée, il s’est passé un sacré paquet de choses assez chronophages, répondit-elle à sa question silencieuse avec un sourire désolé.

- Ne restez pas dans là, entrez, et raconte-nous tout ça, je suis curieuse.

Icare suivit lui aussi, l’ambiance dans la pièce semblait s’être améliorée, elle était beaucoup plus supportable, il n’avait plus besoin de se réfugier dehors pour l’éviter. Sa sœur avait déjà retrouvé le sourire, peut-être que le fantôme qui hantait les lèvres de Ludovic finirait par partir lui aussi.

- Erato, qui c’est ?

La voix de ce dernier s’éleva dans le salon, et il en émergea, nébuleux, se massant la nuque d’une main. Et quand il découvrit qui se cachait derrière leurs visiteurs, ses yeux s’écarquillèrent, et un pâle sourire étira ses lèvres. Caché derrière les adultes, Icare resplendissait de bonheur. Un sourire. Ludovic souriait. Cette inconnue, par sa simple présence, avait réussi. S’il n’avait pas été aussi heureux, le garçon en aurait été jaloux.

Il la serra dans ses bras, se présenta à la nouvelle tête, que Léonie s’excusait d’imposer ainsi. Après tout, Sirius était un inconnu à leurs yeux, mais ils semblaient heureux pour elle, et heureux de le rencontrer, même s’il n’était que peu bavard. Un peu le contraire de Dan, se surprit à penser Erato.

Et elle n’avait pas tort. Si Dan restait un grand enfant, Sirius était d’une maturité parfois agaçante, comme pouvait l’être parfois la jeune muse. Son visage mangé par une barbe de trois jours négligée était percé d’un regard sombre et contrastait avec le visage encore enfantin de Dan. Que ce soit physiquement ou moralement, ces deux-là étaient le jour et la nuit.

- Dan vit toujours avec vous ? s’inquiéta soudainement la jeune femme en ne le voyant nulle part dans la maison.

- Bien sûr ! la rassura son amie. Il me semble pas qu’il dorme encore, il doit être en train de jouer aux jeux vidéo dans sa chambre.

- Je vais aller l’y surprendre, je vous laisse Sirius deux secondes, vous pourrez faire plus ample connaissance comme ça, annonça-t-elle avec un clin d’œil amusé. C’est où ?

- Tout en haut à gauche.

Quand elle toqua, elle fut invitée à entrer sans même qu’on lui demande qui elle était ou ce qu’elle voulait. Il devait sûrement être habitué à ce qu’Erato toque souvent. Mais s’il restait cloîtré dans sa chambre ainsi, elle ne pouvait que la comprendre.

- Qu’est-ce que tu veux ? demanda-t-il sans bouger son regard de sa télévision, pensant que c’était sa meilleure amie qui attendait dans l’embrasure de la porte.

- Salut, dit simplement la jeune femme.

Il se figea, perdant tout contrôle de ses membres, le jeu hurla un Game over, mais il n’en souciait plus. Il connaissait cette voix. Même cinq ans après. Il la connaissait. Et il avait pensé ne plus jamais l’entendre.

Il osa enfin lever les yeux vers elle, et la dévisagea, comme s’il venait de voir un fantôme. C’était ce qu’elle était après tout. Un fantôme de son passé, voilà ce qu’elle était.

Gauchement, il se leva, cognant ses jambes contre le fauteuil, maladroit, laissant tomber la manette qui reposait sur ses genoux, perdant l’équilibre, totalement déboussolé, la tête prise de vertige à s’être levé si vite.

- Wo, calme-toi, va plus doucement, se moqua-t-elle gentiment. T’as vu un fantôme ou quoi ?

Le regard qu’il lui lança affirma ce qu’elle venait d’énoncer. Ah oui. Fantôme de son passé.

- Que… Qu’est-ce que tu fais là ? bégaya-t-il, encore abasourdi.

- On s’est permis un petit week-end, et j’ai pensé à Monte Vista comme destination. Pour avoir l’occasion de vous revoir, tous.

- On ? releva-t-il avec anxiété.

- Mon fiancé Sirius et moi.

Elle avait lâché l’information de but en blanc, pas la peine de tourner autour du pot pendant des heures, il devait savoir. Et puis, cinq ans avaient passé depuis leur séparation forcée, Dan était lui aussi passé à autre chose, elle l’espérait tout du moins. Cependant, il prit la nouvelle avec choc. Il ne s’y était pas vraiment attendu, même s’il aurait dû s’en douter. Cinq ans, elle avait fait sa vie durant ce laps de temps.

- Oh, tu es fiancée… souffla-t-il presque déçu.

- Toujours libre comme l’air, toi ?

- Ouai…

Et il n’en était pas heureux, devina-t-elle. Elle l’avait pas bien compris lorsqu’ils avaient été ensemble, il aimait être en couple, sans pour autant l’avouer et se l’avouer. Qu’il n’ait pas réussi à retrouver une copine ne l’étonnait qu’à moitié. Il aimait la vie de couple, mais ne savait comment faire. Il s’était si longtemps habitué aux histoires sans lendemain qu’il n’avait pas de réelles expériences pour du plus long terme.

- Pourquoi t’es restée aussi longtemps sans donner de nouvelles ?

Screenshot-141

- Pas eu le temps, avoua-t-elle avec un sourire navré et fatigué. Mon boulot me prenait tout mon temps, et ma rencontre avec Sirius n’a pas arrangé les choses, je devais trouver du temps pour ma vie privée et professionnelle et…

Elle se stoppa soudainement, et Dan craint alors qu’elle ne sentît pas bien, que quelque chose fût en train de se passer, qu’elle avait vu quelque chose qui l’avait perturbée, mais elle fixait ses doigts qu’elle essayait de faire craquer sans succès, le souffle lent, las. Puis elle finit par rire du nez, le genre de rire que l’on a lorsqu’on se rend compte que l’on a dit n’importe quoi.

- Qu’est-ce que je raconte… Comme si je n’avais eu aucun moment pour appeler cinq minutes… Le truc, Dan, c’est que… Je sais pas garder le contact. J’y arrive pas. J’ai beau essayer, ça ne fonctionne que deux semaines, un mois… Jamais plus. Après j’arrête d’envoyer des messages, d’appeler, je n’ai plus rien à dire. Je m’efface, et je finis par accepter que la personne ne fasse partie que de mon passé. Et le pire… C’est que je savais que ça finirait comme ça quand on s’est dit au revoir. J’en étais parfaitement consciente. Je suis désolée…

Son regard était baissé, honteux, fixant le sol et ses imperfections, s’y concentrant, pour ne pas avoir à supporter le regard de Dan dardé sur elle. Elle s’en voulait tellement d’être ainsi, de donner l’impression d’oublier les personnes qu’elle avait connues dès qu’elle s’éloignait physiquement. Ce n’était pas le cas, elle aimerait tant garder contact, mais elle ne le pouvait pas, et l’impression que l’on pouvait avoir de cette attitude était négative. Dan la détestait sans doute, en vérité. Si Ludovic et Erato avait souri en la voyant, la bouche de Dan ne s'était même pas courbée. Elle l’avait déçu.

D’une main, il s’empara de son menton et la força à le regarder dans les yeux. Elle avait beau chercher n’importe quoi du regard, il finissait toujours par revenir fixer les yeux du jeune homme.

- Dan, arrête, soupira-t-elle quand il se pencha vers son visage, qu’elle ne recula pas. Elle lui faisait confiance, et il s’arrêta effectivement avant que leurs lèvres ne se rencontrent. C’était il y a cinq ans, ajouta-t-elle d’un ton abattu.

Il prit son propre visage dans ses mains et soupira fortement, abattu lui aussi. Cinq ans, bordel, et il n’était pas passé à autre chose, pathétique qu’il était. Cinq ans, tous avaient leur vie, un couple, des enfants peut-être et lui était là, dans sa chambre à jouer aux jeux vidéo, incapable de faire quoi que ce soit de sa vie à lui.

- Désolé, lâcha-t-il en un souffle à peine audible. Je suis pathétique…

- Dan… commença Léonie pour le raisonner, mais il la coupa immédiatement.

- C’est vrai… J’ai rien foutu de ma vie en cinq ans, la preuve, je vis toujours chez ma meilleure amie et son copain, ils vont pas tarder à nous faire des gosses, tandis que je reste dans cette putain de chambre à me donner des migraines sur des jeux débiles. T’as un fiancé, même un enfant si ça se trouve ; les petits ont grandi, tous ont changé, alors que je reste ce même gamin qu’Erato a rencontré y’a vingt ans, même Icare est devenu plus mature que moi.

- Dan, arrête de te comparer aux autres, tu as le temps, t’as même pas trente ans. Ça viendra.

- Des conneries… cracha-t-il amèrement. C’est le genre de phrase à la con pour se rassurer, mais c’est se mentir à soi-même.

- Peut-être que je n’aurais pas dû venir, finalement… lâcha-t-elle devant l’attitude de son ami tout en se levant.

Si elle l’avait déçu, alors il la décevait en retour en ce moment même. Elle s’était attendu à des retrouvailles plus joyeuses. Peut-être que venir ici n’avait pas été une bonne idée. Peut-être était-elle restée éloignée trop longtemps, et qu’elle n’avait plus sa place auprès d’eux.

- Léonie, attends !

Elle s’arrêta et se tourna vers lui, espérant toujours que ces retrouvailles ne soient pas un véritable fiasco.

- Peut-être qu’on aurait dû rester ensemble.

- Tu sais très bien que c’était impossible… Ça marchait entre nous parce que nous n’avions aucun avenir.

Il acquiesça, puis il se replaça sur son fauteuil, récupéra sa manette à terre et les bruitages du jeu emplirent bientôt la pièce, qu’elle quitta.


Je suis tellement désolée les gens ;_; Je vous vois, là, en train de pleurer le Dannie. Mais je n'ai pas menti, si ça ne tenait qu'à moi, ils auraient vécu happily ever after, ma simself ne dit pas non à Dan (mais elle ne dit pas non à mon Sirius non plus :')). Mais ça n'a jamais été prévu dans le scénar, le Dannie est mort à la fin de l'univ et je l'ai toujours su... Après, j'avais pas prévu que leurs retrouvailles se passent aussi mal, j'avais un plan dans ma tête ou ils parlaient joyeusement, puis en commençant à écrire, c'est parti sur tout autre chose (ça m'arrive tout le temps de toute, pas capable de suivre un scénar correctement moi).

Bref, let's talk about the real thing. Où qu'elle est Aelis ? Disparue, vraiment ?

Et si vous alliez voir par là ~ http://maeleo39.wix.com/ledesequilibre#!d-chapitre-1/s7437

Publicité
Publicité
Commentaires
M
J'ai tellement de la peine pour Ludovic... :w: <br /> <br /> OU EST DONC AELIS BORDEL <br /> <br /> Sinon Léonie toujours aussi cute et belle *^* Ayé, fait mon deuil du Dannie puisque je veux Ae + Dan (encore faut-il que la demoiselle refasse surface) <br /> <br /> Mais en un sens c'est triste pour lui. Parce qu'en effet sa vie n'avance pas spécialement
Répondre
M
Je veux un spin-off centré sur les aventures d'Icare et Dog Mae :p<br /> <br /> Oui, et Léonie elle s'est trouvé un nouveau copain, et ça va rendre Dan jaloux parce qu'il a pas de meuf, du coup il va se bouger à trouver une nouvelle meuf tout ça, parce que tenir la chandelle c'est drôle deux minutes mais après 8 ans et 18 jours c'est un peu casse couilles<br /> <br /> TIENS<br /> <br /> KESKEJAVÉDI<br /> <br /> XD
Répondre
O
mais mais mais.... C'est Icare au fond, avec son chien??????? O.O <br /> <br /> C'est horrible, Aelis T.T Elle va revenir, hein? Moi je fais pas mon deuil T.T <br /> <br /> Léoniiiiiiiiiiiiiiie :D Mignon le Sirius :3 J'aime beaucoup son prénom, aussi ^^<br /> <br /> Dan est trop mimi, ça m'en brise le coeur T.T<br /> <br /> Ah bah oui, y a de quoi t'excuser, tu viens de briser mon pauvre coeur (et probablement mon couple préféré, aussi T.T)<br /> <br /> OOh,... MAis c'est... AELIIIIIIIIIIIIIIS <3 Oooooh, oui, je vais lire ça :D viiiiiiiite :D YAHIIIIII <3 :D (joie joie joie et bonheur!)
Répondre
L
Ces retrouvailles sont tristes. Merci Laura de ta sagacité.<br /> <br /> Sinon Sirius ne serait pas le vrai Sirius qui correspond physiquement à celui de tes histoires? :P<br /> <br /> J'aime toujours ta simself sache le <3<br /> <br /> Et sinon c'est super cool que t'es fais les catalogues musiques :D
Répondre
P
Cela dit c'est peut être une très bonne chose pour Dan... Il va pouvoir faire son deuil, maintenant, maintenant qu'il a compris qu'il avait un deuil à faire. Et à l'heure actuelle, ils sont tous figé dans la douleur, ils donnent l'impression de se mouvoir dans un temps ralenti, épais. Léonie est précisément ce qui peut changer tout cela....<br /> <br /> <br /> <br /> NB : toujours trop sympa la simself....
Répondre
Publicité